vendredi 30 septembre 2011

J’ai fait un rêve

J’ai fait un rêve

J’ai fait un rêve cette nuit : celui d’une candidature unique de l’opposition à l’élection présidentielle de 2011… Ah ! Pardon ! Je me suis levé d’un mauvais pied ce matin !

L’argent du beurre

            S’il y a un corps qui se fait du beurre sur les différents candidats de cette élection folklorique présidentielle 2011, c’est bien les journalistes des médias privés tout comme publics, chargés de couvrir et de donner un contenu à cette grande mascarade électorale ! Comme quoi, même si cette campagne n’aura pas porté de fruits, pour les candidats de l’opposition, elle aura au moins servi à ces communicateurs, pas souvent verni, de se refaire une santé, le temps de deux semaines de show télévisuelle touts azimuts !!!

dimanche 25 septembre 2011

La tête du candidat unique de l’opposition




Ces derniers temps, sur les chaînes de télévision camerounaise, on nous présente les candidatures validées par Elecam pour l’élection présidentielle 2011. On s’y occupe résolument comme si c’était une affaire sérieuse ; comme si ces multiples candidatures pouvaient nous intéresser d’une quelconque manière ! Eh ben non ! Pas moi ! L’étalage de ces portraits de candidats, me laissent complètement froid ! Pire même ! Je voudrais ignorer absolument qui ils sont ! Car ce qui m’intéresse dans cette élection, ce n’est pas tellement la tête de la multitude de candidats annoncés, mais plutôt le changement de leader politique à la tête de l’Etat ! Alors que les médias (tous médias confondus)  arrêtent de faire du vent avec des candidatures qui ne valent rien, tant qu’il n’y a pas de candidature unique de l’opposition, pour cette élection présidentielle à un tour, de 2011 !

mercredi 21 septembre 2011

Que vais-je pouvoir faire de mon pécule électoral ?





C’est que je suis bien embêté maintenant… ! C’est pas tout de nourrir un grand destin pour son pays, il faut aussi pouvoir le vivre, l’éprouver dans les faits ! Ecoutez ! Moi votre serviteur, je concours  à une élection  qui engage le devenir de mon pays. Le 9 octobre 2011 sera pour moi, une date des plus importantes à retenir dans mon cursus scolaire… pardon ! politique. Jusqu’à ce moment, tout va bien pour moi, dans le meilleur des mondes possibles. Pas une tuile à l’horizon ! Mon nom a été retenu parmi les 21 candidatures qui ont été validées par Elecam ! Je surfe quasiment sur du beurre ! Evidemment, je me dis que je vais enfin avoir l’occasion de présenter mon programme à mes compatriotes. Et eux, ces bien-aimés électeurs qui me connaissent si peu,  vont enfin comprendre la nécessité, l’urgence même, qu’il y a à faire de moi leur président ! Être élu Président de la république du Cameroun, c’est quand même  pas trop leur demander, ça ! C’est pour ça qu’ils vont voter, quand même ! Et ça n’arrive pas à beaucoup de Camerounais d’être élu président de leur république : deux zouaves seulement en cinquante ans !  Vous rendez-vous compte !? C’est la sclérose ! Le bouchon ! L’embouteillage ! Le goulot d’étranglement ! Comme quoi, c’est un siège où il y a comme une fleur, une belle plante qui a du mal à éclore ! Ce qui n’est pas fait pour arranger le quotidien des Camerounais ! Mais n’allez surtout pas croire que le politicien que je suis, parce qu’il veut rafler la mise,  n’est qu’un fêlé qui pète plus haut que le bout de son taudis ! Comme certains candidats que je ne citerai nommément ! Non ! Moi votre homme, votre serviteur, je nourris ces ambitions depuis assez longtemps pour me présenter devant vous, enfin  bardé de cette volonté de destin national ! Faut pas donc aller croire, que cette ambition me soit venue d’un coup,  couché dans mon lit, comme sous l’effet d’une baguette magique, même si pour moi, l’atteinte de ce siège suprême, reste un fantastique rêve d’enfant à concrétiser ! Ah ça non ! J’ai ruminé ce désir pendant de si longues années passées au sein de l’opposition agissante, que j’en ai attrapé des brulures à l‘estomac ! De bien vilaines plaies que ne soigneront jamais, les multiples drogues à effet placebo, vendues dans nos pharmacies ! Et maintenant qu’il est grand temps pour moi de faire le grand pas, le grand saut, avec en face de moi pour principaux adversaires, un président vieillissant, un opposant de la première ligne… vieillissant, un chasseur de baleine en eaux peu profondes tout aussi vieillissant, et un chasseur de lion tout aussi blasé et ulcéré, c’est là que tout se gâte, pour moi ! Oh ! Chers électeurs bien-aimés, n’allez surtout pas croire que ce soit de ma faute ! Je ne suis pas aussi maladroit que cela, même si le commun des Camerounais considère les membres de l’opposition comme autant de jamboïstes maladroites ! De même, je ne voudrais d’ailleurs accuser personne, en face, même si nul n’ignore leur sempiternelle maladresse ! Surtout chaque fois qu’ils sont en présence de l’incertitude des résultats électoraux ! Pourtant, je ne peux m’empêcher d’incriminer ceux qui ont la charge d’organiser ces élections présidentielles : vous vous rendez compte que non seulement la date des élections nous est tombée comme une massue, sur la tête, mais aussi que la campagne électorale se doit de durer deux semaines seulement ! Deux semaines durant ! Un demi mois, quoi ! Ecoutez ! Vous n’avez même pas le temps de vous retourner dans votre lit, que vous serez déjà rendu au jour du vote ! Vous n’avez même pas le temps d’aller entretenir les mamys du quartier qu’on vous annoncerait déjà d’aller pointer présent, au bourrage des urnes ! A plus forte raison, si je me voulais mener une campagne audacieuse, consciencieuse, dans les normes modernes quoi, enfin… une campagne à la Barack Obama, la Sarkosy ou à la Angela  Merkel, et que je me doive de sillonner les villes, villages et cours d’eaux du pays, avec les moyens de déplacement dont nous disposons au Cameroun, je n’aurais pas fini avec le Littoral qu’on m’attendrait déjà, pieds et poings liés devant les urnes ! Et les affiches alors, si je rate une ou deux fois ma prise de vue, chez mon photographe, et si par mégarde comme il arrive souvent, l’imprimeur se reprend à deux ou à trois fois pour me fournir enfin la meilleur affiche, celle où mon slogan de campagne et ma mise vestimentaire se synthétisent enfin, pour faire de moi le potentiel gagnant,  qu’en est-ce que je trouverais encore le temps d’aller les placarder, ces chef-d’œuvre de l’art publicitaire local, hein, dans les murs des villes, villages et cours d’eaux de notre si beau pays !? Ce si beau pays  qui respire depuis si longtemps, la paix et la bonne entente entre les populations !? Avant la journée de vote ou après !? Étant entendu que le résultat restera le même ! L’essentiel étant de graffiter abondamment, ses murs nus et sales de nos villes, villages, et cours d’eaux, qui feraient même honte à un eunuque pygmée ! Et les passages à la télévision alors, comment qu’on va faire avec !? Eux qui sont si peu nombreux et qui paraît-il, restent proportionnels à la taille que votre parti occupe au sein de l’assemblée nationale !?  Et lorsque votre parti n’est pas représenté à l’assemblée nationale, vous comprenez tout de suite que votre lieu d’expression privilégié, c’est, non pas le grand écran, mais l’écran noir ! Quoi, les chaînes privées ! Qu’est-ce qu’elles ont fait les chaînes privées !? Pourquoi éprouvez-vous l’envie de parler des chaînes privées !? Ah ! pauvres rêveurs, laissez tomber les chaines privées ! Ne comptez plus sur elles pour vous procurer plus de visibilité sur le tube cathodique ! Ces derniers temps, elles font encore plus preuve de zèle que la chaîne télévisuelle nationale ! C’est que pendant toute élection, il y a des ronds qui circulent ! Et c’est pas le moment de passer à travers ! Surtout qu’éreintées quotidiennement par la diète financière imposée par les pouvoirs publics, pour des raisons que nous savons tous, elles veulent certainement rattraper le temps perdu, où on les cataloguait à torts et à travers, de chaînes dédiées à l’opposition ! Alors, ne comptez pas surtout sur ces dernières pour vous refaire un portrait avantageux sans au préalable, avoir déboursé rubis sur ongle ! Alors, un moment, la victoire de Barack Obama aux élections présidentielles américaines, m’est revenu en esprit. J’ai tout de suite pensé à la bonne utilisation qu’il a su faire d’internet. Je me suis tout de suite vue restant chez moi, bien calé devant mon ordinateur, mais arrosant les Camerounais de mails, de vidéos vantant mes mérites, mes perspectives pour l’avenir du Cameroun, etc., j’ai visualisé tout ça, et puis, avant que les dernières images  n’ai fini de se matérialiser en moi,  avant que je n’ai fini d’échafauder toutes ces belles hypothèses sur ma campagne électorale, je me suis alors souvenu que je suis au Cameroun ! Au Cameroun, un pays d’Afrique Central où l’utilisation de l’outil informatique est encore embryonnaire ! Je n’ose même pas vous proposer les statistiques d’imprégnation dans les foyers de ce moyen de communication qui est en passe d’être du déjà vu dans les pays dits développés !  Vous comprenez donc pourquoi mon idée de la mise en place d’une campagne à la Barack Obama, est morte avant d’avoir pris son envol ! Non mais ! revenons-y, comment aller raisonnablement émarger à des élections présidentielles qui ne donnent droit qu’à deux semaines de campagne seulement !!!? Tout ça est un bordel, un cinéma qui m’inquiète sérieusement !  Permettez-moi de vous le dire de visu ! A moins qu’on ne nous ait pas tout dit ? A moins que nous ne soyons pas en présence d’une élection présidentielle, mais plutôt d’une production cinématographique nollywoodienne à grande échelle, quasiment grandeur nature, dont tous les acteurs et les figurants sont évidemment au courant du fait qu’il s’agirait d’une mascarade !? Et qu’au soir du vote, le metteur en scène du dit spectacle, nous avouera tout bonnement enfin : que ce n’était que pour rire !!! Qu’il n’t a aucune raison de nous affoler !!!Ce qui ne nous fera pas plus rire, nous qui avons engagé des sous et de l’énergie pour concourir amicalement à cette mascarade électorale ! Bon ! Après mure réflexion, je préfère penser qu’il ne s’agit pas d’une production nollywoodienne, grandeur nature ! J’ai même plutôt tendance à souscrire à ces autres commérages qui m’on été confié ! ça vous intéresse certainement que je vous mettes au parfum !? Tant mieux pour vous, parce que je vais me lâcher sans plus tarder, même sans votre consentement. Ecoutez, des rumeurs laissent entendre que cette élection présidentielle à un tour, bardée d’une campagne électorale à deux semaines, présentent cette configuration à cause de l’âge très élevé ou très avancé  d’une bonne partie des candidats ! Ces derniers, auraient dû se présenter en chaises roulantes, et des mobil home équipés pour des soins médicaux poussés ou même, des ambulances pour prévenir les crises cardiaques, les AVC, les poussées d’urticaires, les insolations, les crises de gouttes, les rages de dents, les mauvaises circulations sanguines, les incontinences urinaires et autres désagréments dont sont généralement victimes, les personnes ayant largement dépassées le demi-siècle ! Pour ne pas les désavantager et courir à la discrimination non pas raciale, mais simplement générationnelle, il a été jugé bon de raccourcir la durée de la campagne. Comme quoi, avec ces candidats qui trainent visiblement la patte, il n’est pas recommandé de mettre en place une élection présidentielle dont tous les potentiels candidats, développerait l’énergie de Barack Obama ou même celle de Sarkosy ! Ce serait encore une fois  faire preuve de discrimination envers ces vieux, qui ne rêvent que de continuer à servir leur pays ! Il a donc fallu trouver le juste milieu qui contenterait tout le monde mais qui finalement, ne contente que ces vieux seniors qui se meuvent à pas d’escargot ! En un mot, pour moi,  ce n’est pas une campagne électorale pour de candidats dynamiques, brûlant d’en découdre. Il aurait même été plutôt judicieux d’écrire en grande lignes dans les bureaux d’Elecam : « Campagne Electorale 2011,  réservée aux personnes âgées, jeunes gens dynamiques s’abstenir, pour cause de risque d’ankylose ! »
Maintenant que je suis au fait des dessous de cette élection, vous comprendrez avec moi, que je ne veuille prendre aucun risque avec le pactole électoral qui m’est destiné. Ce n’est pas tous les jours qu’il me tombe dessus ! Ecoutez, j’ai misé cinq millions de franc cfa de notre monnaie de singe, pour une consultation électorale qui ne donne aucune chance aux jeunes loups de mener une véritable campagne à travers le pays. Alors, ça ne sert donc à rien d’aller en campagne, puisque c’est uriner dans un récipient percé ! Je ne suis quand même pas idiot, jusqu’à ce point de continuer… à y uriner ! Je ne suis pas un clown ! Ce qu’il me reste malheureusement à faire est de me servir de cette subvention que l’Etat m’octroie  dans la douleur,  à mon propre compte ! Vous me demandez toujours ce que je vais pouvoir en faire de ce pactole !? Eh bien ! Pourquoi ne pas vous l’avouer, j’ai contracté pleins de dettes dans la ville. Oh !  Rassurez-vous,  je vais pas pouvoir tout payer ! Néanmoins, je vais quand même commencer ! C’est déjà ça ! Avec le reste, je vais pouvoir renouveler aussi un peu mon « confort » dans la ville,  histoire de me sentir bien dans ma peau de Camerounais ! Et qu’on n’aille pas traiter ma conduite de malhonnête ! Les malhonnêtes, sont ceux qui décident d’organiser une élection pour grabataires et non pas pour candidats dynamiques, dans un pays d’Afrique Centrale où l’inertie reste totale !!!


mardi 6 septembre 2011

Conversation entre un sage et un nécessiteux Pourquoi l’organisation d’élections au Cameroun !!!?


-          Je vous reviens, grand-père… mais plus pour le même problème… c’est que j’ai une nouvelle préoccupation ; quelque chose qui m’empêche de dormir la nuit de la manière la plus sereine possible… Et vous savez que moi, mes nuits de chômeur, comme je vous l’ai confié tantôt, il n’y a rien de plus sacré…
-          Qu’y a-t-il encore, mon fils ?
-          C’est les élections…
-          Quoi les élections…
-          Enfin, le problème des élections, mon père. J’arrive pas toujours à comprendre pourquoi on organise des élections au Cameroun… !
-          Ah Bon !?...
-          Le gouvernement vient d’annoncer leur tenue au courant du mois d’octobre prochain…
-          Ah ! c’est la date qui vous met en rogne… jeune homme ?
-          Pas du tout, mon père, je me fiche absolument de la date ! On peut même décider qu’elles se déroulent à Noël, le jour du Ngondo, du nouvel an ou encore du Ramadan, ou même le jour de mon mariage, s’il m’arrivait d’aventure de me marier un jour, je m’en bats les pédales ! Ce qui me dérange c’est tout l’ensemble, le package ; c’est le principe même d’organisation d’élections au Cameroun !
-          Tant que ça ! mon tout petit bonhomme !?...
-          Hé oui ! Grand-père, je me demande à quoi sert la mise en place d’élections présidentielles ou autres, dans un pays où les préalables devant mener à des consultations saines, équitables et équilibrées ne sont pas réunis…
-          Qu’entends-tu par là, mon tout jeune… ? Le choc des mots, c’est bien ! Mais après, faut bien quelque chose d’autre à se mettre sous la dent pour rester cohérent et convaincre du bien-fondé de ces dires !...
-          Ecoutez, torche des tropiques, je ne suis pas compliqué, mais je me dis bien que pour aller à une élection, il faut bien qu’on soit sûr que l’action que l’on effectue d’aller pointer aux urnes, profite au final, au candidat de son choix… ?
-          Oui, c’est pas bête ça, jeune homme ! hé oui ! à quoi ça sert d’aller parader aux urnes, si on n’est pas certain  que son vote ira à la personne de son choix ! Faut donc pas y aller… encore que d’autres électeurs ne sont pas aussi exigeants que vous…
-          C’est leur problème ! Tant pis pour leur lâcheté ou leur bêtise ! Cependant, moi qui vous parle, je ne suis pas plus un révolutionnaire ! Je veux bien aller voter comme tout le monde, mais je voudrais simplement qu’au préalable on me rassure sur l’efficacité et l’efficience de mon vote !
-          Ah bon ! parce que vous estimez qu’il y a une façon de vous rassurez sur la chose… qu’il y a une possibilité pour les pouvoirs publics de vous rassurez de la chose…
-          Evidemment, flamme des tropiques ? Je ne suis pas trop difficile ! Ecoutez, pour me faire sortir de mon trou, il suffit de mettre en place, une commission électorale véritablement indépendante, organisant et proclamant le résultat des élections ; un fichier électoral informatisé ; une transparence informationnelle heure après heure pendant le déroulement du vote, en un mot, la possibilité aux médias de tous bords d’avancer les tendances des urnes, avant, pendant et après les opérations de vote, comme cela se passe dans les pays dits avancés. Et pour finir, une élection présidentielle à deux tours, qui garantirait le maximum de visibilité quant au candidat finalement plébiscité par la population. Ceci n’est quand même pas trop difficile à mettre en place, lumière des tropiques, avant d’envoyer les citoyens aux urnes !?
-          Présenter de cette manière ça paraît assez facile, mais peut-être plus compliqué à mettre en place, vous ne trouvez pas jeune homme… ?
-          Je le conviens avec vous, grand-père… Mais tant qu’il y a la volonté politique, tout est possible à faire… Il semble que c’est elle qui nous manque le plus ! Qu’est-ce qui nous force à organiser des élections présidentielles dans un pays où  aucun de ces préalables qui ont fait leur preuve dans maintes pays du monde, ne sont réunies !? Hein ! Dites-le-moi un peu.
-          Peut-être le fait qu’on organise des élections dans tous les pays du monde, à des dates fixes… Heu ! Et comme le monde est devenu un grand village, d’après ce qu’il dise de l’autre côté, si nous voulons faire comme tout le monde, il nous faut aussi organiser des élections à dates fixes au pays, même si c’est des élections au rabais… Des élections pour rire… Bon ! ça ne fait pas rire tout le monde, mais ça fait rire quand même une bonne partie du monde, que nous voulons imiter… surtout que certains finissent par rire jaune… Parce que nous les imitons très mal… Nous ne sommes pas de très bons imitateurs, jeune homme…
-          Et puis, à force de nous contraindre à organiser des consultations dont certaines personnes au pouvoir, culturellement, n’en n’ont que faire, parce que contraire à leurs intérêts, voilà ce qui en résulte : des élections bâclées manquant fondamentalement de transparence et finalement sans intérêt, et très ennuyeuses, même pour ceux qui les ont mis en branle ! Des élections qui sont finis avant même d’avoir commencé !
-          Que faut-il donc faire, grande lumière des  tropiques… ?
-          Attendre, attendre, espérer que les gens acquièrent une plus grande conscience politique… Qu’ils se mettent au-dessus de basses considérations, de bas calculs, de bas comportements, de bas destins… Qu’ils comprennent qu’ils sont en train de se battre contre eux-mêmes… contre leurs peuples, en définitive contre les perspectives d’avenir de leur patrie ! Et l’Histoire, celle qui ne peut-être falsifiée ne saurait manquer de remettre chacun à sa place véritable !